Ni noires ni blanches

Autre publication du Philarmonique de Paris, disponible dans sa boutique, (http://librairie.citedelamusique.fr/), l’ouvrage de Bertrand Dicale, intitulé « Ni noires ni blanches, histoire des musiques créoles » (collection Repères, 2017, 13,90€). Le Philarmonique de Paris le présente de cette façon : « Dans leur conquête du Nouveau Monde, les Européens font venir des esclaves d’Afrique. Sous le crime contre l’humanité va fleurir un des phénomènes culturels les plus féconds de l’histoire, la créolité. Par centaines, des genres musicaux originaux naîtront pendant plusieurs siècles sur plusieurs continents, définissant la majeure partie de notre paysage musical contemporain — biguine, bossa-nova, calypso, chachacha, dancehall, danzón, forró, gospel, jazz, kompa, mambo, merengué, milonga, morna, negro-spiritual, ragamuffin, reggae, reggaetón, rocksteady, salsa, tango, zouk… Toutes ces musiques ont en commun de n’être ni africaines ni européennes, ni seulement noires ni seulement blanches, ni seulement dominatrices ni seulement opprimées. Leur commune origine historique les unifie plus que tout autre caractère : elles sont créoles ».

Publié le : 
01 Septembre 2017
Auteur de l'article : 
Jérôme Huet
Source(s) : 
Le philarmonique de Paris