La musique à Paris sous l’occupation

La musique à Paris sous l’occupation. Sous la direction de Myriam Chimènes et Yannick Simon, l’ouvrage intitulé « La musique à Paris sous l’occupation » (éd. Fayard-Cité de la musique, 2013 ; ont collaboré à cet ouvrage : François Anselmini, Mathias Auclair, Yves Balmer, Esteban Buch, Jean Gribenski, D. Kern Holoman, Sara Iglesias, Karine Le Bail, Christophe Brent Murray, Aurélien Poidevin, Manuela Schwartz, Nicolas Southon, Leslie Sprout et Jacques Tchamkerten), décrit le Paris musical après l’invasion par les Allemands, là où les musiciens ont repris leurs activités comme l’ensemble des artistes. Dans ce contexte, nombre d’interprètes et de compositeurs français bénéficient de conditions de travail inédites, profitant de l’absence de concurrence étrangère conjuguée à la mise à l’écart des œuvres des compositeurs, morts ou vivants, exclus par les lois scélérates. Centré sur la musique classique, cet ouvrage collectif traite de la diffusion de la musique, grâce à des études sur quelques sociétés de concerts spécifiques à cette période, sur des œuvres du répertoire, sur la création contemporaine et sur le rôle de certains interprètes. Il met en évidence les personnalités de Francis Poulenc, Olivier Messiaen et Arthur Honegger ainsi que d’Alfred Cortot, Germaine Lubin (qui fut la maîtresse de Pétain), Charles Munch et Wilhelm Kempff, en insistant sur les ambiguïtés entretenues rétroactivement par certains acteurs de la vie musicale sur leur carrière pendant les années noires.

Publié le : 
14 Septembre 2015
Auteur de l'article : 
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Source(s) : 
Fayard-Cité de la musique