Robert Johnson

Né en 1911 dans le Mississippi où il mort en 1938, Robert Johnson est un guitariste et chanteur de blues américain…, un des plus grand joueurs de blues, un incontournable du Delta – qui n’est pas le delta du Mississipi, mais une région où le fleuve provoque des inondations, au nord de la Nouvelle Orléans, autour de Clarksdale. Il a exercé une influence énorme sur tant de gens, y compris Bob Dylan (on voit la pochette de l’un de ses disques sur la photo de couverture de « Bringing it all back home », de Bob Dylan ; et cherchez qui a inspiré le « Early on  the morning » de Bob). Certaines de ses chansons ont été reprises avec beaucoup de dextérité et d’intelligence pas John Hammond junior (le fils de l’impressario John Hammond qui lança Bob Dylan) dans son premier disque. Il nous a laissé des morceaux qui ont été publiés dans deux disques vinyle – un peu plus d’une trentaine de titres –, dont la pochette de l'un des deux le montre, sur un beau dessin à la Crumb, enregistrant dans une chambre d’hôtel, ce qu’il a dû faire probablement. Bien mieux enregistré que Blind Blake ou Blind Lemon Jefferson, il chante un morceau qui est devenu un grand classique, « I believe I’ll dust my broom » (ce qui signifie : je vais foutre le camp), « Crossroads blues » (un air dans lequel on sent sa part d’ombre : c’est sa rencontre avec le diable), « Terraplane blues »… On l’écoute sur YouTube dans « Terraplane blues », puis dans « 32-20 blues » : :

Publié le : 
14 Décembre 2015
Auteur de l'article : 
Jérôme Huet
Source(s) : 
Wikipedia